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Glenn Miller se considérait d’abord et avant tout comme un artisan, et se contentait de faire la démonstration concrète de son art face aux bavards patentés. Tony Baldwin
Frémeaux & Associés’ « Quintessence » products have undergone an analogical and digital restoration process which is recognized throughout the world. Each 2 CD set edition includes liner notes in English as well as a guarantee.
Présenter Glenn Miller, dans la collection Jazz de Frémeaux & Associés est un acte éditorial de reconnaissance de celui qui eu tort de plaire et de divertir. Pour beaucoup, le jazz est une musique sérieuse, dont la popularité serait antinomique avec la créativité. Ecouter Glenn Miller aujourd'hui, n'est pas seulement reconnaître une mise en place et un son légendaire, mais accepter que la variété internationale ait pu atteindre une volonté de perfection en se métissant dans la facture du Jazz. Patrick Frémeaux
Droits éditorialisation et restauration : Frémeaux & Associés.
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- "Glenn Miller" par Ecouter Voir “Le meilleur de Glenn Miller, puisque 1937 marque la création de son premier grand orchestre et 1942 la fin de cette formation, quand il s’engage dans l’Air Force. Une bonne anthologie, qui restitue bien la spécificité du phénomène et, grâce à la charte de qualité Frémeaux & Associés, le fameux « son Glenn Miller ».” Michel SINEUX, ÉCOUTER VOIR
- Sélection Jazz Hot
« Faites donc jouer sur votre électrophone deux mesures de "In the Mood", vous savez bien, "Ambiance", du temps de ce bon vieux maréchal et n’importe qui – à condition qu’il ne soit pas sourd – sera capable de vous fredonner la suite – à l’envers peut-être – mais de la fredonner quand même. Adulé, encensé par le grand public depuis la fin des années 30, mais méprisé, oublié par les discographes staliniens, honni par les amateurs éclairés (?) et les critiques aux oreilles plombées, Glenn Miller (1904-1944), chef d’entreprise et bon chef d’orchestre a toujours joué franc-jeu. Bon tromboniste "aussi consciencieux que compétent" nous dit un livret d’accompagnement fort bien fait, arrangeur talentueux, il le prouve entre autres chez Goodman en 1931, Glenn Miller est fermement décidé à gagner de l’argent et contrairement à d’autres, il le dit et le répète. C’est une faute impardonnable. Il quitte alors les Ben Pollack, Red Nichols et autres frères Dorsey pour devenir l’arrangeur préféré de Ray Noble, et c’est là qu’il développe ce son particulier qui l’authentifie en le démarquant des grands big bands du moment qui d’ailleurs eux aussi sont à la recherche d’une originalité. Son secret : mettre une clarinette dans l’aigu (celle de Wilbur Schwartz) au-dessus de la section de sax ; Don Redman avait tenté une formule a peu près analogue (trois clarinettes et trois cuivres) dans "Rocky Mountain Blues" chez Fletcher Henderson dix ans plus tôt. Peut-on lui reprocher d’avoir bâti sa carrière sur ce don ? D’avoir compris assez vite l’importance du "beat régulier en 4/4 invariable et continu" comme le dit Gunther Schuller (dans son livre "Le premier jazz") ? D’avoir usé et abusé comme Basie de riffs simples et répétitifs, préparant ainsi le terrain au rock’n roll ? Et s’il est exact aussi d’ajouter que Glenn Miller doit son succès aux radios, à la retransmission régulière de ses concerts et au rôle qu’il a joué pendant la guerre, cela diminue-t-il pour autant son talent ? La gloire dérange, on le sait bien en France. Pourtant Miller tout comme Bechet, Reinhardt ou Brubeck est un vulgarisateur au sens noble du terme ; et si tous les chemins mènent à Rome, est-il alors plus dégradant de venir au jazz par "Moonlight Serenade" que par "Ghost" d’Albert Ayler, Quoi qu’il en soit, cette réédition est opportune, et comme d’habitude, Frémeaux a bien fait les choses : livret soigné, documenté, truffé de remarques pertinentes dues à la plume de Tony Baldwin, avec quelques photos en prime, informations discographiques justes, plages audibles etc…, presque tout y est. On eût préféré pour notre part une mise en ordre chronologique des plages retenues. Alors il ne reste plus qu’à faire confiance à ses oreilles, de laisser ses préjugés de côté et d’écouter ces enregistrements qui de 37 à 42 montrent en action un bon orchestre de danse d’une grande cohésion, composé de musiciens de valeur : Tex Beneke au ténor, Bobby Hackett au cornet et à la … guitare. Leurs interventions trop rares, sont compensées par des arrangements efficaces à la simplicité trompeuse, dus aux plumes talentueuses de Jerry Gray et Billy May auquel on doit en particulier une version superbe du célèbre "Take The "A" Train" de Strayhorn. Prise en ballade elle est d’une rare élégance et d’une originalité à toute épreuve. Un musicien à réhabiliter et à redécouvrir. En lui rendant un hommage appuyé. Charlie Haden et Bob Mintzer, eux, ne s’y sont pas trompés. » Jean-Jacques TAIB – JAZZ HOT. Sélection Jazz Hot
- * * * Jazzman
« Faut-il réhabiliter Glenn Miller ? Sans doute pas. Mais force est de constater que son orchestre ne mérite ni cet excès de succès populaire (surdimensionné par rapport à ceux de Basie ou Lunceford) ni l’indignité à laquelle le vouent encore certains critiques. A l’écoute de cette compilation de faces enregistrées pour RCA Victor entre 1937 et 1942, s’impose d’évidence un "Glenn Miller Sound", fait d’une grande précision d’exécution, de mélodies accrocheuses, habile mélange de doux sirops et d’arrangements dynamiques et dansants. Ce double album rassemble ses plus grands succès, arrangés par de bons spécialistes du genre (Bill Finnegan, Eddie Durham, Jerry Gray et, bien sûr Glenn Miller). Un regret : le livret impeccable de Tony Baldwin ne répond pas à une question qui ne cesse de m’obséder : le major Miller est-il vraiment mort lors d’un crash de son avion en pleine Marche ou plutôt, comme je l’ai lu récemment dans une brève de quotidien, dans une maison chaude de Paris dans l’exercice de ses… fonctions ? Cette information aurait été tenue longtemps secrète pour ne pas affaiblir le moral des troupes, ni ternir le prestige de l’Air Force. Quarante-six ans plus tard, nous aimerions tant savoir ! » Pascal ANQUETIL – JAZZMAN. A reçu la distinction * * * Jazzman
Liste des crédits sur ce CD :
Henderson H, Miller Glenn, Fisher F, Bryan A, Oliver J, Mc Gregor J B, Morton Jelly Roll, Parish Itchell, Grey J, Wood L, Robison W, Mayer R, Durham E, Van Heusen J, Mercer Johnny, Garland Joe, Youmans Vincent, Caesar Irwing, Herbert V, Dubin Al, Schoebel E, Mares P, Hall G, Kleinkampf H, Carmichael H, Parish M, Johnson W, Dash J, Gilmore P, Gray J, Donaldson W, Porter Cole, Dubin A L, Coolidge E, Lawrence J, Leonard E, Wright R, Smith B, Novello E, Norman F, Jacobs R, Strayhorn Billy, Meacham F W, David M, Morgan R