« Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids ! » Réquisitoire brûlant contre la peine de mort, Le Dernier Jour d’un condamné est une oeuvre incontournable, un des symboles majeurs de l’engagement politique de Victor Hugo. Pas à pas, mot après mot, nous suivons les derniers instants d’un homme condamné à mort marqué tour à tour par la peur, la révolte et la résignation. Face au réalisme des émotions contradictoires qui traversent successivement le personnage nous nous surprenons à nous identifier à lui et à partager sa lente agonie. Ainsi, c’est à travers la voix singulière et familière de Frédéric Mitterrand que nous redécouvrons la beauté, l’humanité et la puissance réaliste de l’écriture de Victor Hugo. Une lecture fine et profonde qui offre une résonance toute particulière à cette oeuvre courte mais saisissante comme un cri de rébellion humaniste.
Claude COLOMBINI FREMEAUX
PRODUCTION : CLAUDE COLOMBINI FRÉMEAUX POUR FREMEAUX & ASSOCIES AVEC LE SOUTIEN DE LA SCPP
EDITION : FREMEAUX & ASSOCIES - LA LIBRAIRIE SONORE
DROITS : GROUPE FREMEAUX COLOMBINI
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- « Un texte classique à (re)découvrir » Par La Classe Dans l’œuvre de Victor Hugo, « Le dernier jour d’un condamné » tient une place toute particulière. D’abord, c’est un roman bref, sans digression, où le personnage unique – un jeune condamné à mort – s’exprime à la première personne. Ensuite, il constitue l’un des témoignages majeurs de l’engagement politique de l’auteur, en même temps qu’un vibrant réquisitoire contre la peine de mort. A travers ce texte, il nous est donné de suivre les derniers instants d’un homme condamné tels que les a imaginés Victor Hugo. La lecture qu’en a faite Frédéric Mitterrand dans cet enregistrement (3 Cd) restitue avec beaucoup de finesse tous les sentiments par lesquels passe le condamné avant l’échéance fatale : la peur, la révolte… puis la résignation. Un texte classique à (re)découvrir. Par LA CLASSE