Cajun
Cajun
Ref.: FA019

LOUISIANE 1928-1939

Ref.: FA019

Direction Artistique : JEAN BUZELIN

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 43 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

La véritable musique de la Louisiane par les grands interprètes qui ont fait son histoire. Jean Buzelin présente au travers de 2 CD et un livret de 24 pages la destinée musicale de la francophonie américaine d'avant guerre.
Patrick Frémeaux

'En deux CD, voici une anthologie scrupuleuse, représentative de la musique des francophones de Louisiane. Elle mélange les styles cajuns blancs et noirs “zydécos” créoles, les influences françaises de l’ouest, irlandaises, américaines blanches ou noires des Antilles, les chansons traditionnelles venues de France aux compositions influencées par le blues. Une belle fenêtre sur un monde quasi englouti.
Hélène Hazéra, Libération
Droits éditorialisation : Frémeaux & Associés - La librairie sonore - Notre mémoire collective à écouter.

Les ouvrages sonores de Frémeaux & Associés sont produits par les meilleurs spécialistes, bénéficient d’une restauration analogique et numérique reconnue dans le monde entier, font l’objet d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie. La marque Frémeaux & Associés a obtenu plus de 800 distinctions pour son travail muséographique de sauvegarde et de diffusion du patrimoine sonore.

This album, issued by the world-famous publishers, Frémeaux & Associés, has been restored using the latest technological methods. An explanatory booklet of liner notes in English and a guarantee are included.



JOSEPH FALCON, ALLONS À LAFAYETTE • CLEOMA FALCON, MON CŒUR T’APPELLE • CLEOMA FALCON, IL A VOLÉ MON TRAINEAU • LÉO SOILEAU & MAYUSE LAFLEUR, MAMA, WHERE YOU AT? • AMÉDÉE BREAUX, JOLIE BLONDE • AMÉDÉE BREAUX, LES TRACAS DU HOBO BLUES • DUDLEY & JAMES FAWVOR, T’ES PETITE T’ES MIGNONNE • JOSEPH FALCON, ACADIAN ONE STEP • JOSEPH & CLEOMA FALCON, LE VIEUX SOULARD ET SA FEMME • AMÉDÉE ARDOIN, TWO STEP DE EUNICE • DENNIS MCGEE, MADAME YOUG DONNEZ-MOI VOTRE PLUS JOLIE BLONDE • SÉGURA FRÈRES, A MOSQUITO ATE UP MY SWEETHEART • SÉGURA FRÈRES, NEW IBERIA POLKA • SOILEAU & ROBIN, DEMAIN C’EST PAS DIMANCHE • DELMA LACHNEY, BAIOLLE • LAURENCE WALKER, ALBERTA • ANGELAIS LEJEUNE, BAYOU POM POM ONE STEP • BREAUX FRÈRES, MAZURKA DE LA LOUISIANE • HACKBERRY RAMBLERS, UNE PIASTRE ICI ET UNE PIASTRE LÀ-BAS • HACKBERRY RAMBLERS, CAJUN CRAWL • RIVERSIDE RAMBLERS, WONDERING • JOE WERNER & RAMBLERS, SHE’S MY FLAPPER AND MY BABY • LEO SOILEAU’S FOUR ACES, LA VALSE DE GUEYDAN • MILLER’S MERRYMAKERS, PINE ISLAND • JOLLY BOYS OF LAFAYETTE, JOLLY BOYS BREAKDOWN • JOSEPH FALCON, LA VALSE DE MADAME SOSTHÈNE • AMÉDÉE ARDOIN & DENNIS MCGEE, LE BLUES DES VOYAGES • AMÉDÉE ARDOIN & DENNIS MCGEE, OBERLIN • LEO SOILEAU & HIS RHYTHM BOYS, MA JOLIE PETITE FILLE • NATHAN ABSHIRE, FRENCH BLUES • THIBODEAUX BOYS, TU PEUX PAS M’ARRÊTER DE RÊVER • HACKBERRY RAMBLERS, PAS ALLER VITE • HACKBERRY RAMBLERS, LA VALSE DE LA PRISON • ALLEY BOYS OF ABBEVILLE, TU PEUX PAS ME FAIRE ÇA • HAPPY FATS & RAYNE-BO RAMBLERS, LA RÉPONSE DE BLUES DE BOSCO • HAPPY FATS & RAYNE-BO RAMBLERS, T’AS OUBLIÉ DE VENIR.

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Presse
LA LOUISIANE LE COEUR FRANCAIS DES AMERIQUES              Treme Brass Band - I got a bigfat woman(réf. FA581)Plantations Oak Alley - Une des légendes americainesNous savons tous que la Nouvelle-Orléans est le berceau du Jazz et que la Louisiane est le lieu historique de développements de cultures parallèles qui se sont parfois entrecroisées (Jazz, Blues, Gospel, Cajun, Zydeco, Soul, Dixieland, Rhythm N’Blues, Rock, Jazz Rock, Funk, Rap etc). Mais ce que l’on sait moins, c’est que malgré le terrible Katrina, la Nouvelle-Orléans et la Louisiane sont toujours les endroits où toutes les musiques continuent à être jouées, de la création au répertoire, des plus grands professionnels jusqu’à la pratique amateur, et que d’un brass band de jeunes filles qui joue du rap jusqu’aux groupes Zydeco blues rock, la Louisiane est toujours l’un des plus grands laboratoires de performance musicale ouvert au public !!! Patrick Frémeaux & Claude ColombiniUn grand merci à Evan Christopher (l’un des meilleurs clarinettistes de tous les temps à en croire Ahmet Ertegun le fondateur du label Atlantic) qui est aussi un intellectuel avec une vision et une connaissance historiographique Si après avoir acheté les disques Frémeaux & Associés, l’intérêt pour la Louisiane vous taraude, ci-joint les meilleures adresses du voyage de Patrick Frémeaux et Claude Colombini :La Nouvelle-Orléans (Louisiane)• Restaurant : Manger un po’boy - sandwich à l’alligator - et après plusieurs jours d’alimentation américaine, retrouver les vertus nutritives européennes chez Antoine’s (713 St Louis St.).         New Orleans - Dejeuner soul food avec Evan ChristopherEvan Christopher - The Remembering Song(réf. FA568)• Promenade : Flâner de jour dans les rues les moins centrales du quartier français et se promener le long du Mississipi, du départ du bateau à aube Natchez jusqu’au marché couvert.• Musique : a) Tous les clubs de Frenchmen Street avec une préférence pour le Three Muses (536 Frenchmen St.) pour le délicatesse de sa gastronomie et de sa musique, ainsi que le club La Maison (508 Frenchmen St.) pour l’efficacité de ses groupes et BMC - Balcony Music Club- (1331 Decatur St) pour ses brass bands.b) Le Rock’n’bowl (3000 South Carrollton av.). A l’extérieur de la Nouvelle-Orléans, prendre un taxi. Immense salle de bowling et piste de danse de 200 m² où tous les jeudis soirs un groupe zydeco fait danser cajuns et américains.• Acheter de la musique : Louisiana Music Factory (210 Decatur St.). Un rêve anachronique sur un espace de plus de 300 m² de disques de musiques liées à la Louisiane, dont ceux de Frémeaux (Jazz, blues et cajun).• Musées : a) The Calbido Museum (701 Chartres St., Jackson Square). Belle scénographie sur l’histoire espagnole et française de l’Amérique, avec l’acte de vente de la Louisiane - de la France à l’Amérique - s’étendant à l’époque jusqu’au Pacifique.b) Louisiana State Museum (523 St Ann St., Lower Pontalba Building, Jackson Square). Musée avec des expositions temporaires dont une très belle sur l’histoire de Mardi-gras à la Nouvelle-Orléans, et une autre relativement subversive sur l’ouragan Katrina.c) The Historic New Orleans Collection (533 Royal St.). Fondation privée avec un musée, un centre d’archives et la possibilité de visiter des maisons anciennes restaurées scrupuleusement (Disques Frémeaux sur le Nouvelle-Orléans en vente dans la boutique !)d) US Old Mint - New Orleans Jazz National Historic Park (400 Esplanade Av.). Musée sans aucune publicité qui présente une exposition permanente sur le jazz, avec l’une des premières trompettes de Louis Armstrong.e) NOMA - New Orleans Museum of Art (1,Collins Diboll Circle). Un fonds de musée des beaux-arts européens plus que correct associé à l’art et au mobilier américain. Plusieurs expositions temporaires dont un très bon fonds de photographies sur le jazz de la Nouvelle Orléans.    Patrick Frémeaux et Gary Edwards, le fondateur de Sound of New Orleans, label historique de la Nouvelle-OrleansSound of New Orleans (réf. FA5223)Plantations entre la Nouvelle-Orléans et Bâton-Rouge• Musées : a) Laura plantation (2247 Louisiana 18, Vacherie). Ce n’est pas la plus belle mais la plus intéressante pour un français car tous les pans de l’histoire, y compris celui de la créolité et de l’esclavage y sont abordés avec une vision muséographique.b) Oak Alley (3645 Highway 18, Vacherie). La plus connue et la plus majestueuse où l’on peut louer un des cinq cottages ayant chacun deux chambres et un joli séjour (pour le prix d’un hôtel 3-4*), et permettant - après la fermeture à 17h - d’être seul dans le parc magnifique, sous l’allée légendaire de chênes, et de s’asseoir sur la terrasse ante bellum (d’avant la guerre civile) d’une des maison les plus connue du monde.• Restaurant : Spuddys Cajun Foods (2644 Highway 20, Vacherie). Plat complet pour 7 dollars (5,50 euros), avec une serveuse qui vous accueille comme si vous la connaissiez depuis vingt ans.Natchez (Mississipi)• Hôtel : Dormir à la Monmouth Plantation (36 Melrose Av.), en demandant la chambre du général Quitman qui transformera le plus gauchiste des français en sudiste passéiste (prix équivalent à un hôtel 3-4*).• Musées : a) Monmouth Plantation. Puisque vous y êtes, visitez la maison avec un superbe papier-peint de Zuber dans l’entrée et promenez-vous dans le parc mi-romantique, mi XIXème.   Natchez - Monmouth Plantation - Patrick Frémeaux dans le salon du général sudisteb) Natchez Museum of Afro-American History and Culture (301 Main St.) Petit musée très intéressant et unique sur l’histoire des afro-américains du sud.Lafayette (Louisiane – Pays cajun)• Hôtel : Bois des chênes Bed and Breakfast (338N Sterling St.). Prix équivalent à un 3*. Superbe maison pour ceux qui ne veulent pas dormir dans un hôtel normé. Contrairement à ce que dit le guide du Routard, le tour en bateau proposé par la société du propriétaire est remarquable. Deux heures dans les bayous : explications ornithologiques et sociologiques qui offrent une approche très différente des autres tours proposés dans les bayous du Atchafalaya Basin, qui s’apparentent en général à du voyage organisé collectif.        Lafayette - Bois des Chênes 1820Lafayette - Patrick Frémeaux et Rick Michot, l'un des plus célèbres violonistes cajuns qui est par ailleurs le juge de Lafayette• Musique : a) Pont Breaux’s (325 Mills av., Breaux Bridge). Appelé dans tous les guides Mulate’s. Très bonne musique cajun blues et jazz. Nourriture à la hauteur.b) Randol’s (2320 Kaliste Saloom Rd). J’ai été moins enthousiasmé par la musique, mais ma femme et mon fils ont partagé une portion de crabe/saucisse à 19 dollars, composée de cinq crabes et deux saucisses défiant toute concurrence en rapport qualité/prix.• Musée : En dehors de l’Acadian Village, reconstitution d’un village cajun (200 Greenleaf Dr.), possibilité de visiter l’usine Tabasco (Avery Island) située à 40 mn en voiture.• Restaurant : Creole Lunch House (713 12th St.). Un plat créole pour 7 dollars, mais vous mangez ce qu’on vous donne.       Les Frères Michot - Dedans le sud de la Louisiane(réf. FA579) Bayou pays cajun - Famille Frémeaux - hydroglisseur - bateau a fond plat avec hélice aérienne  Bayou pays cajun - Claude Colombini Frémeaux - Champs de nénuphars a perte de vue (on notera que la fleur est raccord avec le casque anti-bruit  obligatoire pour l'air boat)Houma (Louisiane – Pays cajun)• Musique : Se rendre au bal cajun Jolly Inn (1507 Barrow St.) ou M. Allie « Gator » vous initiera au frottoir (washboard).• Musée : Prendre une voiture jusqu’à la mer, le long du canal que remontent les crevettiers (Forest Gump) jusqu’à Cocodrie où toutes les maisons sont sur pilotis et où les plages le long du Golfe du Mexique offrent une vue saisissante sur les plateformes pétrolières à perte de vue.   Houma Jolly Inn - Alie Gator et Claude Colombini Frémeaux accompagnent au frottoir le groupe Couche Couche !Remerciements à Evan Christopher guide mentor et débriefeur, à Gary Edwards pour son oeuvre d’éditeur, à la famille Voorhies pour son sens du Go between, à Darrel White du Musée Afro-américain de Natchez pour son combat historique, à Mr Alie Gator pour son accueil Cajun, à Barry Smith de la Louisiana Music Factory de continuer à exister, Nina de la Historic New Orleans Collection soeur d’arme pour la défense du patrimoine, Augustin Bondoux pour ses conseils d’universitaire avisé, à Maurice Denuzières, Jean Pierre Tavernier, HBO pour la série Treme, Lionel Batiste le chef du Brass Band Treme qui vient de nous quitter et tous ceux qui ont fait vivre la légende du sud, à commencer par les directeurs artistiques de chez Frémeaux & Associés (Jean Buzelin, Daniel Nevers, Philippe Baudoin, Dan Vernhettes, Daniel Nevers, Alain Gerber, Dave Kelbie, Gérard Herzhaft, Claude Bolling, Bruno Blum, Patrick Tandin, Jean Pierre Bruneau, Guillaume Veillet, François Xavier Moulé…), à tous les inconnus pour leurs générosités ainsi qu’à François Mauger de Mondomix, Benoit Thuret de Jazz radio, François Lacharme de Jazzmag-Jazzman, à la direction de WWNOZ - La radio de la Nouvelle-Orléans et à Géraldine Charollais de l’office de tourisme de Nouvelle-Orléans / Louisiane. www.louisiane-tourisme.fr
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UNE CONVICTION FRANCOPHONE ET DES MESSAGES EN HERITAGE - par Radio France Internationale.  Ce que certains vivaient comme des contradictions, Léopold Sédar Senghor l’envisageait comme une évidence. Promoteur du concept de négritude et défenseur de l’indépendance des Etats africains, celui qui fut le premier président du Sénégal a aussi été l’artisan d’une francophonie qu’il voulait «modèle et moteur» d’une «civilisation de l’universel». Une position qui l’a parfois fait mal comprendre en Afrique dans un contexte marqué par les séquelles du colonialisme. Le président ivoirien Felix Houphouët-Boigny a résumé l’opinion d’un certain nombre d’Africains par ces mots provocateurs : «C’est un Français peint en noir». Senghor était surtout amoureux de la langue française, tout en étant indéfectiblement attaché à ses racines africaines, mais aussi imprégné des enseignements des civilisations classiques. Il était à lui seul un creuset de cultures et d’idées. Un homme vraisemblablement en avance sur son temps, dont Abdou Diouf, actuel secrétaire général de la Francophonie qui fut son collaborateur et son héritier politique, constate que l’on redécouvre la pensée et les messages à la lumière de l’actualité.  « Ma négritude point n’est sommeil de la race mais soleil de l’âme, ma négritude vue et vie, Ma négritude est truelle à la main, est lance au poing ». Léopold Sédar Senghor était d’abord un poète. Il écrivait d’ailleurs chaque jour, même après être « tombé en politique » comme le rappelle Abdou Diouf. Dans son emploi du temps serré de président de la République du Sénégal, Senghor dégageait toujours quelques moments pour taquiner la muse. Agrégé de grammaire française, il marquait aussi les réunions avec ses collaborateurs de son empreinte d’érudit linguistique. A tel point qu’« il y avait parfois le tableau noir en conseil des ministres », raconte Abdou Diouf. Du bon usage de la virgule à l’emploi des majuscules dans les textes administratifs, Léopold Sédar Senghor n’hésitait jamais à donner une petite leçon de grammaire. Pour lui, la maîtrise de la langue était une vertu incontournable.  « La langue essentielle »  S’il a défendu avec autant d’ardeur et de conviction l’idée de la nécessaire réunion des Etats francophones autour de leur langue commune -il préférait d’ailleurs le terme de francité à celui de francophonie-, c’est parce que le français représentait pour lui « la langue essentielle », par rapport au «négro-africain» qu’il qualifiait de « langue existentielle ». Senghor a défini de manière très précise les atouts du français : « sa syntaxe, toute de logique nuancée cependant par des modes comme le conditionnel, mais surtout le subjonctif, sans oublier la concordance des temps, ni l’emploi subtil de la ponctuation, singulièrement de la virgule. Sans compter l’hommage qu’il faut rendre aux vertus des conjonctions relatives et subordonnées ». Une langue « plus riche, plus claire, plus précise » que l’anglais. En d’autres termes LA langue. Sa dévotion au français sera récompensée. D’abord lorsqu’il devient membre de l’Académie française en 1984, puis lorsque son œuvre poétique est mise au programme de l’agrégation en 1987.  Il n’y avait dans l’esprit de Senghor aucune contradiction entre cet amour de la langue française et sa revendication de négritude. Un concept qu’il a élaboré avec ses amis Aimé Césaire (Martiniquais) et Léon Gontran Damas (Guyanais) et qu’il définissait ainsi : « La négritude est un fait, une culture. C’est l’ensemble des valeurs économiques, politiques, intellectuelles, morales, artistiques et sociales des peuples d’Afrique et des minorités noires d’Amérique, d’Asie et d’Océanie ». Ou encore : « La négritude est la simple reconnaissance du fait d’être Noir et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ».  Le combat de la négritude n’était donc pas, pour Senghor, un combat d’exclusion. Au contraire, il n’a cessé de militer en faveur du métissage des cultures. Quitte à choquer ses frères africains en poussant à l’extrême son raisonnement et en leur conseillant « de s’assimiler pour ne pas être assimilés ». Ce message en faveur de l’échange est peut-être l’un de ceux qui prennent le plus de sens quelques décennies plus tard. Car la « civilisation de l’universel » que souhaitait Senghor n’était en aucun cas celle d’une culture dominatrice mais bien celle du dialogue des cultures. « Si nous ne sommes pas vigilants, nos langues et nos civilisations seront absorbées par une civilisation unique, totalitaire sur le modèle nazi ».  « J’ai l’habitude d’avoir raison 20 ou 30 ans trop tôt »  Visionnaire, certainement. Il en avait d’ailleurs parfois conscience, lui qui a confié - satisfait ou déçu ? - à son dauphin Abdou Diouf : « J’ai l’habitude d’avoir raison 20 ou 30 ans trop tôt ». Sa conception de la laïcité était elle aussi en avance sur son temps, en avance peut-être encore sur notre temps. Elle représente une autre source d’enseignements. Ce Sénégalais catholique pratiquant a, en effet, réussi le pari de diriger un pays à 90% musulman. Une situation difficile à envisager aujourd’hui et qui a pourtant parfaitement fonctionné à l’époque. Le président Senghor a pratiqué la laïcité en toute simplicité, c’est-à-dire qu’il en a fait, explique Abdou Diouf, « une garantie de la liberté religieuse ». Il a réussi à faire admettre que la religion relevait de la sphère privée et qu’aucune activité publique ne devait y être liée. Il était donc interdit, sous sa présidence, de créer un parti sur des bases religieuses, ethniques ou régionales. Il a su convaincre ses compatriotes que « les principes de la laïcité étaient compatibles avec ceux de la spiritualité », explique Jean-Michel Djian, dans l’ouvrage qu’il a consacré à Senghor sous le titre Genèse d’un imaginaire francophone (Gallimard). Et à faire émerger une souveraineté sénégalaise.  A l’heure d’une mondialisation souvent qualifiée d’injuste et ravageuse pour les Etats les plus pauvres, les mises en garde de Senghor sur les méfaits de la « détérioration des termes de l’échange » prennent, eux aussi, des accents d’avertissements. Cent ans après la naissance de Léopold Sédar Senghor, son œuvre et sa pensée représentent donc, de l’avis unanime, un héritage précieux.  Par Valérie GAS (RADIO FRANCE INTERNATIONALE)  © 2006 RFI  Voire également :- RFI (Radio France Internationale)- OIF (Organisation Internationale de la Francophonie)- Abdou Diouf (Président de l'OIF)
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« L’expression populaire de nos lointains cousins français d’Amérique se manifeste avant tout dans leur irrésistible musique de danse aux parfums épicés comme leur jambalaya. Puisant dans les plus anciennes traditions franco canadiennes, elle mêle les vieilles danses africaines aux rythmes entraînants du blues et de la country music dans l’explosion des sons unique, à la fois joyeux et mélancoliques, gais et nostalgiques, de l’accordéon et du violon, et avec la saveur d’une langue colorée et imagée. C’est cette culture bien vivante, car ancrée dans de solides traditions, qu’explore Jean Buzelin grâce à des disques souvent rares qui font revivre son histoire et son évolution depuis les premiers enregistrements de 1928 jusqu’à la veille de la guerre. Tout le pays des bayous tient dans la musique Cajun ». P. Frémeaux. Tous les pionniers sont là. Joseph Falcon, Cléoma Falcon, Amédée Ardoin, Ségura Frères, Laurence Walker, Hackeberry Ramblers, Jolly Boys of Lafayette, Nathan Abshire, etc…La musique cajun intègre de nombreuses influences. Européennes surtout, françaises pour l’accordéon, celtiques pour le violon. C’est en fait, tous les émigrants occidentaux arrivés en Acadie, qui ont influencé la musique cajun. Celle-ci est devenue une musique populaire à part entière. Racine d’une culture des premiers colons arrivés sur cette terre en 1604. Ce coffret exceptionnel retrace les débuts de la véritable musique de la Louisiane par les grands interprètes qui ont fait son histoire. Incontournable.BLUES & CO
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Il existait beaucoup d’histoire de la musique cajun en vinyle, mais peu de choses (surtout en France) sur CD. Voilà ce manque en partie comblé grâce à cette anthologie. Les documents (78t) proviennent de collections privées. Deux disques bien remplis avec, sur le premier, les solistes accordéonistes : Jo Falcon, Amédée Breaux, Amédée Ardoin, Angelas Lejeune, Laurence Walker, Mayus Lafleur et la pointe de violon de l’unique Denis Mc Gee. Sur le second album résonnent des groupes un peu plus « country » avec moins d’accordéon, mais au charme tout aussi prenant tels les Hackeberry Ramblers, Joe Werner & ramblers…Une petite place est réservée à l’ « énorme » Nathan Abshire. Disque de qualité du au choix et à la réalisation de Jean Buzelin. La musique cajun fut tellement riche qu’il reste à faire une dizaine de doubles CD de la sorte pour cerner de plus près la réalité et la force d’une musique qui, après quelques années de faiblesse, est à travers le monde et en Louisiane en plein renouveau.H.G. - ACCORDÉON
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There is an American flavour about this issue, and even this column has an arôme américain, but not quite in the way that most europeans think to quintessential American music. We’re ralkin’ Cajun here. The most recent arrivals from the West country importers, Discovery records of Pewsey in Wiltshire reveal a number of compact discs labels hitherto unavailable in the UK. An amazingly high proportion of these are transferts from 78rpm catalogues close to the hearts of many readers of this magazine. Long may the policy continue ! Discovery imports include items handled by the French Distribution company Nocturne, not, in view what follows, Nuit et Jour. The current rearguard action being fought on behalf of the French language in the face of American incursions, notably in the commercial sphere, is not simply a matter of xenophobia on the part of a few reactionaries. The French language is under threat. In the past, foreign influences from North Africa, the Arabic « bled » (village or out of the way place) or « toubib » (doctor) have influenced the language in much the same way that words from India have come into British English. What is new in the present conflict is that the language invasion which is effectively American is an aspect of cultural cleansing and economic imperialism which seeks to Americanize a nation’s way of life for economic gain. Not that the French themselves are entirely innocent victims. It is « young » to rebel against the language of parents, it is « chic », especially in media circles to show awareness of American as the language which of international advertising and media manipulation. It is « contemporary » to be able to show off in the language which, it says itself, is conquering the world through information and other technologies. Listeners to public service radio in France, let alone the commercials, will know to what riculous lenghts Americaniosms are being taken, where they simply replace French in expressions, often inaccurately. To an even greater extent has this been obvious since the former Minister of Culture, Monsieur Jacques Toubon introduced legislation on this subject. French media people, anarchic by nature, have rebelled against the modest requirements of the Minister by introducing more Americanisms than ever. Radio Bleue, the station for the over fifties, is no less guilty in this than other stable-mates at Radio-France, « with it » France Inter and the « intellectual » France Culture. What is also apparent in the present struggle is that the French in Canada, much closer to the American language threat than those of Metropolitan France, do not so readily succumb to this particular form of snobbery and make their objections heard through the CRPLF (Communauté des Radios Publiques de Langue Françaaise). We hope that the Discovery/Nocturne arrangement will give us a chance of hearing some of the Quebec singer-songwriters who are maintaining and enhancing the French language, so far from its roots. Meanwhile, we are confronted with another kind of French, much harder to understand even for the most fluent French speakers thant the language of Québec, Montréal and Gaspésie. We are now talking ‘Cajun’, the word itself a corruption of « Canadien » [from « Acadia », the original name for Nova Scotia. – Ed.]. How French-speaking people reached Louisiana from Canada is a blight on British  colonial history and how they were received by the French-speaking arostocrats and ‘wannabee atistos’, themselves frequently of mixed blood, is no credit to either. In Louisiana, the unwanted Cajuns were given a « homeland » (pre-president Mandela South African style) in the swamp lands away from the centres of French culture in the state, such as Nouvelle Orléans (New Orleans). The Cajuns became a rural underclass whose richly-spiced music and song were ignored and certainly not recorded until the late 1920’s. In Cajun music, we find old French dances from Brittany, Vendée, Aquitaine and elsewhere, in the company of R&B, Country Music and occasional backward glances at Africa. A two CD set released in France by Frémeaux & Associés, under the direction of Noël Hervé, opens with what is believed to be the first « Cajun » recording ever : made in New Orleans on April 27th, 1928. Accordion, guitar and vocal by Mr and Mrs Joseph Falcon, Lafayette ; Let’s go to Lafayette. The music is full of life and the sheer joy of living, coming from some of the poorest people in any « Western » country at that time. Only the well-off bemoan their lot in song ! The matrix numbers of the 36 titles in the collection show that most of them are of Victor  and Columbia (US) origin. It is a pity that no catalogue number is given. There is a rawness in the content of the first CD which makes it largely of academic interest, but by the second we are in the late 1930’s. Hillbilly and Jazz have begun to make their mark and there are some really exciting tracks, a few in English too. There are the Hackberry Ramblers, harmonicist and singer Joe Werner (Wondering ; She’s my flapper and my babe), ‘Beethoven’ Miller and his Merry Makers, Nason Absheer, The Rayne-Bo Ramblers and another set of Rayne-Bo ramblers directed by Leroy ‘Happy Fats’ le Blanc, no less. The instrumental bases of these groups are accordion, harmonica and violin, and often very swinging they are. The rhythms are waltzes, polkas, one and two-steps and blues. No collector of French songs in the broadest sense should miss what the New World has to offer through its Quebec and Cajun communities. Jean Buzelin is responsible for the compilation and detailed notes in French with a thoroughly readable translation.  RALPH HARVEY - CONTINENTAL FORUM
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B&R indexer Robert Sacré was involved with the compilation of this double CD, and he kindly got the distributors to send me a copy after I had a fit of covetousness on seeing it at his house last summer. The guilty men are Frémeaux & Associés S.A., 94300 Vincennes, France (phone 43 65 24 22) ; since they don’t seem too bothered about publicishing their achievement outside France, I’m nobly doing it for them now. There are some duplications in the above track listing with releases on Old Timey and Columbia, but for Cajun aficionados it pretty much reviews itself, I guess. All the great names of the early days of Cajun recordings are here, represented by their best and/or most important sides. Disc One covers what might be called « roots Cajun », from « Lafayette », which started the commercial recording of the music, through big hits and classics, to rare examples of polkas and mazurkas. Disc Two is devoted mainly to the string bands of the thirties : there are more  hits, like « Wondering », more classics, such as the Ardoin-Mc Gee duo’s two, blues from Nathan Abshire and Happy Fats (a disgusting racist, but a great musician), et cetera. The notes are extensive and detailed, if a touch naïve about race relations in Louisiana, and the photos, all hitherto unpublished I think, are wonderful ; on one of horses and buggies parked outside frank’s Theatre for the Southern premiere of « Louisiana Story » is especially evocative. Most splendiferous of all, of course, is the music : there is no space for a detailed run down, but to pick out an unexpected gem from each disc, Delma Lachney’s track is a beautiful adaptation of the Appalachian tune « Rye Whiskey » (aka « Drunken hikkups »), and Joe Werner will convulse anyone who thinks, like me, that « Sarh Jane » was Jazz Gillum’s best record. The 78s, all mint or as nearly so as makes no odds, come from  Benno, Häupl’s collection, which is the best in Europe, if not the world. (Benno, incidently, has done, and hopes to publish, the discographical work Alan Balfour and I were planning, as the few readers who offered  to help know already). File under « must have ».Chris SMITH – BLUES & RHYTHM
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Il était grand temps qu’une maison française se lance dans la réédition des grands classiques connus et moins connus de la musque cajun de la période 1928-1939. La phase d’après-guerre est, quand à elle, beaucoup mieux représentée dans les catalogues des éditeurs US et français. Seul Chris Strachwitz (Old Timey, USA) avait, dès la fin des années 60, entrepris de repiquer sur de vieux LP de vieux 78 tours rarissimes, rendus ainsi accessibles aux amateurs. Plus récemment Columbia/Sony et la Country Music Foundation ont aussi entamé des programmes de rééditions mais il était navrant que cette musique créé en Amérique mais chantée en français soit absentes de nos catalogues. Grâce à Patrick Frémeaux et Jean Buzelin, cette lacune est enfin comblée ; ce dernier a pu, il faut le dire, puiser dans une des plus belles collections au monde du genre, celle de Benno Haupl. La plupart des 78 tours utilisés ici sont neufs ou en excellente condition, ce qui garantit un confort d’audition exceptionnel – même Chris Strachwitz en a été soufflé – et, en trente six faces, cette anthologie trace un portrait complet de ce genre musical, de la musique cajun traditionnelle dominée par l’accordéon (1928-1935) à la musique cajun dite « country » dominée par le violon d’avant guerre (1935-1939). Les meilleurs musiciens de l’époque sont présents et le livret de 24 pages retrace succinctement mais complètement l’histoire de la musique cajun d’avant-guerre. En outre, il est bourré de photos aussi superbes qu’inédites de J.P. Bruneau qui à elles seules valent le prix du coffret. Indispensable.Robert SACRÉ – SOUL BAG
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L’anthologie cajun, elle, date de l’époque où (jusqu’au milieu de ce siècle) la musique de nos cousins français de Louisiane était complètement inconnue. Dans ces chansons, la langue est surannée et délicieuse par sa franchise comme par sa pudeur populaires. Cette musique de gens pauvres et simples chante la vie démunie et les tourments de l’amour. On y dit les choses les plus dramatiques avec une simplicité toujours très émouvante. Il y a quelques tubes, comme « Allons à Lafayette », « Jolie Blonde », etc., mais aussi beaucoup de raretés. Les artistes ne sont pas toujours connus : à côté d’Amadé Ardoin et des frères Bréaux figurent les Falcon, les Hackberry Ramblers. Que les musiciens aient dépassé ou pas la célébrité locale, ils expriment toujours une tradition forte et vécue.Alain SWIETLIK – TELERAMA
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« L’expression populaire de nos lointains "cousins français" d’Amérique se manifeste avant tout dans leur irrésistible musique de danse aux parfums épicés comme leur jambalaya. Puisant dans les plus anciennes traditions franco-acadiennes, elle mêle les vieilles danses françaises aux rythmes entraînant du blues et de la country music dans l’explosion des sons uniques, à la fois joyeux et mélancoliques, gais et nostalgiques, de l’accordéon et du violon, et avec la saveur d’une langue colorée et imagée. C’est cette culture toujours bien vivante, car ancrée dans de solides traditions, qu’explore Jean Buzelin grâce à des disques souvent très rares qui font revivre son histoire et son évolution depuis les premiers enregistrements de 1928 jusqu’à la veille de la guerre. Tout le pays des bayous tient dans la musique cajun." (Patrick Frémeaux, extrait des notes de pochette du double CD) » Musée du Quai Branly
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« Au terme du “grand dérangement”, leur exil forcé de l’Acadie canadienne, des Acadiens se sont retrouvés en Louisiane où ils ont conservé certains aspects de leur culture en les mêlant à ce qui les entourait. Ils ont inventé une musique unique à base de chansons françaises, d’instrumentations américaines et de rythmes noirs. Ce sont les sources qui en sont ici rééditées. » Nouveau politis
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« Le troisième, avec son parfum de "french cousin", rappelle que la musique cajun a, très tôt, installé ses ingrédients spécifiques dans la galaxie des musiques "folkloriques" des USA. ... » Jacques BREMOND – ROCK SOUND
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“En deux CD, voici une anthologie scrupuleuse, représentative de la musique des francophones de Louisiane. Elle mélange les styles cajuns blancs et noirs « zydécos » créoles, les influences françaises de l’ouest, irlandaises, américaines blanches ou noires des Antilles, les chansons traditionnelles venues de France aux compositions influencées par le blues. Une belle fenêtre sur un monde quasi englouti.” Hélène HAZÉRA, LIBÉRATION
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    ALLONS A LAFAYETTE
    JOSEPH FALCON
    J FALCON
    00:02:56
    1928
  • 2
    MON COEUR T APPELLE
    JOSEPH FALCON
    TRADITIONNELLE
    00:02:57
    1929
  • 3
    IL A VOLE MON TRAINEAU
    JOSEPH FALCON
    TRADITIONNELLE
    00:02:58
    1934
  • 4
    MAMA WHERE YOU AT
    LEO SOILEAU
    A BREAUX
    00:02:51
    1928
  • 5
    MA BLONDE EST PARTIE
    AMEDEE BREAUX
    A BREAUX
    00:03:01
    1929
  • 6
    LES TRACAS DU HOBO BLUES
    AMEDEE BREAUX
    A BREAUX
    00:02:51
    1929
  • 7
    T ES PETITE ET MIGNONNE
    DUDLEY
    TRADITIONNELLE
    00:03:19
    1928
  • 8
    ACADIAN ONE STEP
    JOSEPH FALCON
    ACADIAN ONE STEP
    00:02:56
    1929
  • 9
    LE VIEUX SOULARD ET SA FEMME
    JOSEPH FALCON
    TRADITIONNELLE
    00:03:07
    1928
  • 10
    TWO STEP DE EUNICE
    AMEDEE ARDOIN
    AMEDEE ARDOIN
    00:03:13
    1929
  • 11
    MADAME YOUNG DONNEZ MOI VOTRE PLUS JOLIE BLONDE
    DENNIS MC GEE
    TRADITIONNELLE
    00:02:56
    1929
  • 12
    A MOSQUITO ATE UP MY SWEETHEART
    FRERES SEGURA
    TRADITIONNELLE
    00:02:55
    1928
  • 13
    NEW IBERIA POLKA
    FRERES SEGURA
    TRADITIONNELLE
    00:02:57
    1928
  • 14
    DEMAIN C EST PAS DIMANCHE
    LEO SOILEAU
    L SOILEAU
    00:02:50
    1995
  • 15
    BAOILLE
    LACHNEY
    TRADITIONNELLE
    00:03:15
    1929
  • 16
    ALBERTA
    AARON WALKER
    B CHATMON
    00:02:53
    1935
  • 17
    BAYOU POM POM ONE STEP
    LEJEUNE
    TRADITIONNELLE
    00:03:09
    1929
  • 18
    MAZURKA DE LOUISANNE
    FRERES BREAUX
    TRADITIONNELLE
    00:02:48
    1934
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    UNE PIASTRE ICI ET UNE PIASTRE LA BAS
    H RAMBLERS
    H RAMBLERS
    00:02:08
    1938
  • 2
    CAJUN CRAWL
    H RAMBLERS
    H RAMBLERS
    00:02:39
    1937
  • 3
    WONDERING
    RIVERSIDE RAMBLERS
    J WERNER
    00:02:52
    1937
  • 4
    SHE S MY FLAPPER AND MY BABY
    WERNER
    J WERNER
    00:02:43
    1938
  • 5
    LA VALSE DE GUEYDAN (JOLIE FILLE)
    LEO SOILEAU S FOUR ACES
    TRADITIONNELLE
    00:02:57
    1935
  • 6
    PINE ISLAND (TWO STEP)
    MILLER S MERRYMAKERS
    B MILLER
    00:02:32
    1937
  • 7
    JOLLY BOYS BREAKDOWN
    JOLLY BOYS OF LAFAYETTE
    TRADITIONNELLE
    00:02:34
    1937
  • 8
    LA VALSE DE MADAME SOSTEN
    JOSEPH FALCON
    TRADITIONNELLE
    00:03:06
    1934
  • 9
    LE BLUES DES VOYAGES
    AMEDEE ARDOIN
    AMEDEE ARDOIN
    00:02:54
    1934
  • 10
    OBERLIN
    AMEDEE ARDOIN
    AMEDEE ARDOIN
    00:02:59
    1934
  • 11
    MA JOLIE PETITE FILLE
    LEO SOILEAU AND HIS RYTHM BOY
    TRADITIONNELLE
    00:02:34
    1937
  • 12
    FRENCH BLUES
    NATHAN ABSHIRE
    NATHAN ABSHIRE
    00:03:03
    1935
  • 13
    TU PEUX PAS M ARRETER DE REVER
    THIBODEAUX BOYS
    THIBODEAUX
    00:02:47
    1938
  • 14
    PAS ALLER VITE
    H RAMBLERS
    H RAMBLERS
    00:02:42
    1938
  • 15
    LA VALSE DE LA PRISON
    RAMBLERS
    TRADITIONNELLE
    00:02:11
    1937
  • 16
    TU PEUX PAS ME FAIRE CA
    ABBEVILLE ALLEY BOYS
    HEATCH H
    00:02:43
    1939
  • 17
    LA REPONSE DE BLUES DE BOSCO
    HAPPY FATS
    L LEBLANC
    00:03:12
    1938
  • 18
    T AS OUBLIE DE VENIR
    HAPPY FATS
    L LEBLANC
    00:02:35
    1938
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