Intégrale Louis Armstrong Vol 1
Intégrale Louis Armstrong Vol 1
Ref.: FA1351

CHIMES BLUES 1923-1924

Ref.: FA1351

Direction Artistique : DANIEL NEVERS

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 3 heures 13 minutes

Nbre. CD : 3

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  • - R 10 CLASSICA REPERTOIRE
Présentation

“Le jazz est la seule musique que j’aime. Et la découverte de King Oliver a été capitale pour moi (...) Le plus beau disque que je connaisse est le Mabel’s Dream dans la version OkeH. La seconde voix d’Armstrong derrière King Oliver me fait monter les larmes aux yeux.”
Jean-Christophe Averty
Les intégrales Frémeaux & Associés réunissent généralement la totalité des enregistrements phonographiques originaux disponibles ainsi que la majorité des documents radiophoniques existants afin de présenter la production d'un artiste de façon exhaustive. L'intégrale Louis Armstrong déroge à cette règle en proposant la sélection la plus complète jamais éditée de l'oeuvre du géant de la musique américaine du XXè siècle, mais en ne prétendant pas réunir l'intégralité des oeuvres enregistrées. La présente édition est dirigée par Daniel Nevers.
Patrick Frémeaux
Après une superbe intégrale Django, Daniel Nevers et les éditions Frémeaux & Associés se lancent dans une nouvelle aventure, encore plus folle, et tout aussi nécessaire : Louis Armstrong. (..) Côté technique, tout a été fait mieux. Le livret est une totale réussite. Daniel Nevers est un indiscutable érudit et sa présentation plaira autant au microcosme du jazz qu'au grand public. C'est bien le but de l'entreprise : Offrir Armstrong à tous. Bravo !
Guy Chauvier - Jazz Classique
Mesure-t-on bien que, dans l’ordre de la création, Louis Armstrong, au XXè siècle, n’a qu’un égal, Picasso ? Ce gosse pauvre, fils d’une blanchisseuse de La Nouvelle-Orléans placé dans un orphelinat où il apprend à jouer du cornet à pistons, va inventer à lui seul ou presque la musique du siècle, la musique classique américaine.
Michel Contat - Télérama
Classica - Répertoire : Restauration exceptionnelle avec morceaux remis à la tonalité. Notice ♥♥♥ (livret illustré très documenté français anglais de 40 pages) Ce coffret de trois CD devrait faire la une des journaux télévisés : un éditeur français entreprend de publier l’intégrale des enregistrements de Louis Arsmtrong, un des plus grands créateurs du XXè siècle ! Certains documents sont de la plus haute rareté ; ils frottent parfois, malgré une restauration remarquable rendant caduques les éditions précédentes (notamment sur Milestones), à l’exception des anthologies masterisées par John R.T. Davies pour JSP et ceux de Robert Parker pour la BBC. A l’idée des autres chefs-d’œuvre qui vont suivre, on salive. Et on salue bien bas cette entreprise folle et magnifique.
Jean-Pierre Jackson – Classica Répertoire
Ce disque à reçu la note R10 de Classica Répertoire.
Droits audio : Groupe Frémeaux Colombini SAS - The Complete Louis Armstrong.



King Oliver’s creole Jazz Band (Gennett sessions - 5 & 6/4/1923) : Just Gone • Canal Street Blues • Mandy Lee Blues • I’m going away to wear you • off my mind • Chimes blues • Weather Bird Rag • Dipper Mouth Blues • Froggie Moore • Snake Rag - King Oliver’s Jazz Band (OkeH sessions - Juin/June1923) : Snake Rag • Sweet Lovin’ Man • High Society Rag • Sobbin’ Blues • Where did you Stay last night? • Dipper Mouth Blues • Jazzin’ Babies Blues - King Oliver’s Jazz Band (Paramount session - Sept. 1923) : MABEL’S DREAM (tk.1) • MABEL’S DREAM (tk.2) • THE SOUTHERN STOMPS (tk.1) • THE SOUTHERN STOMPS (tk.2) • RIVERSIDE BLUES - King Oliver & HIS creole Jazz Band (Gennett session - 5/10/1923) • Zulus Ball • Workingman Blues - King Oliver & HIS creole Jazz Band (Gennett session - 5/10/1923) : Alligator Hop • Krooked Blues - King Oliver’s Jazz Band (OkeH sessions - Oct.1923) : Buddy’s habits • Tears • I ain’t gonna tell nobody • Room Rent Blues • Riverside Blues • Sweet Baby Doll • Working man blues • Mabel’s dream - King Oliver’s Jazz Band (Columbia sessions - 15 & 16/10/1923) : chattanooga stomp • london (cafe) blues • camp meeting blues • new orleans stomp - fletcher Henderson & His orchestra (Columbia & Pathé sessions - Oct. 1924) : Manda • Go ’Long Mule • Tell me Dreamy eyes • My Rose Marie • Shanghai Shuffle - “MA” RAINEY & HER GEORGIA Jazz Band (Paramount session - Oct. 1924) : See See Rider Blues (tk.1) • Jelly Bean Blues • Countin’ The Blues (tk.1) • Countin’ The Blues (tk.2) - CLARENCE WILLIAMS’ BLUE FIVE (OkeH session - 17/10/1924) : Texas Moaner Blues - VIRGINIA LISTON w.C. WILLIAMS’ BLUE 5 (OkeH session - 17/10/1924) : Early In The Morning • You’ve Got The Right Key • But the Wrong Keyhole - FLETCHER HENDERSON & HIS ORCHESTRA (Vocalion session - 30/10/1924) : Words • Copenhagen - CLARENCE WILLIAMS’ BLUE FIVE (OkeH session - 6/11/1924) : Of All The Wrongs you done to me • Everybody loves my baby - JOSEPHINE BEATTY & THE RED ONION JAZZ BABIES (Gennett session - Nov. 1924) : Everybody loves my baby - FLETCHER HENDERSON & HIS ORCHESTRA (Vocalion session - 7/11/1924) : Shanghai shuffle • NAUGHTY MAN - J. BEATTY & RED ONION JAZZ BABIES (Gennett session - Nov. 1924) : TEXAS MOANER BLUES • Of all the wrongs you’ve done to me - FLETCHER HENDERSON & HIS ORCHESTRA (Plaza & Columbia sessions - Nov. 1924) : One of these days • My Dream man • The Meanest Kind of Blues • Naughty man • How come you do me like you do? (tk.1) • How come you do me... (exc. tk.2) • How come you do me... (exc. tk.3) • Naughty Man - MARGARET JOHNSON & C. WILLIAMS’ BLUE 5 (OkeH session - 25/11/1924) : Papa, Mama’s all alone Blues • Changeable daddy of mine.

Presse
PAR DANIEL NEVERSLes Intégrales Frémeaux & Associés réunissent généralement la totalité des enregistrements phonographiques originaux disponibles ainsi que la majorité des documents radiophoniques existants afin de présenter la production d’un artiste de façon exhaustive. L’intégrale Louis Armstrong déroge à cette règle en proposant la sélection la plus complète jamais éditée de l’œuvre du géant de la musique américaine du XXème siècle, mais en ne prétendant pas réunir l’intégralité des œuvres enregistrées.
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ARMSTRONG, Louis “Pops” ou “Satchmo” (1901-1971) cornet puis trompette et chant.
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Indispensable ! La « Librairie sonore » Frémeaux & Associés se lance après d’autres dans une intégrale Louis Armstrong. Celle du label Classics, en CD séparés, se poursuit, à l’occasion. Celle avec livrets signés Irakli et des prises rares sur Masters of Jazz est interrompue. Il y en eut d’autres. Et selon cet état de fait, ce sont les premiers épisodes qui sont le plus souvent réédités. Episodes discographiques, car Louis Armstrong a déjà 22 ans lorsqu’il commence à enregistrer en second rôle aux côtés de son idole King Oliver, inspiration du moment qu’il n’a jamais renié. Louis Armstrong avait déjà une bonne expérience pratique, non exclusivement jazz ; d’ailleurs le jazzman exclusif n’existait pas à l’époque. En revanche, cette période enregistrée, 1923-24, correspond à sa présence dans le phénomène de maturation d’un genre alors nouveau, appelé jazz. Nous avons là le Creole Jazz Band de King Oliver (CD1, et 14 titres du CD2), symbole d’une transition bien concrétisée entre brass band et ce qu’on appelle alors jazz-band. Puis, c’est la naissance du rôle de « soliste hot », attraction des orchestres de danse (ici, Fletcher Henderson) et une partie du « blues boom » animé par des chanteuses, plus ou moins de Vaudeville, auprès desquelles les souffleurs apprennent à imiter les inflexions vocales. Cette réédition offre « Chimes Blues », « Froogie Moore » avec Oliver (1923), « Everybody Loves My Baby » avec Clarence Williams’ Blues Five (1924) et “One of These Days” avec Fletcher Henderson (1924), indispensables à toute discothèque de jazz. Le Creole Jazz Band est l’un des orchestres les plus copiés à travers le monde, depuis le pseudo « revival » d’après guerre, parfois de façon experte. Il est bon de temps à autre de réécouter la source inspiratrice, ne serait-ce que pour s’imprégner des principes fondateurs du jazz que les théories fumeuses dans l’actualité ignorent volontiers. On redécouvre l’avance solistique initiale de la clarinette (Johnny Dodds : « Canal Street Blues », « Mandy Lee Blues », « High Society », « Buddy’s Habits », etc.), mais aussi les vrais débuts solistiquement jazz du cornet grâce à King Oliver (avec plunger : les « Dippermouth Blues », « Sweet Loving Man ») et surtout à Louis Armstrong (« Chimes Blues » gravé un jour avant le « Dippermouth Blues » de son maître). Beaucoup des caractéristiques du jeu de Louis Armstrong sont présentes dans son solo sur « Froggie Moore » (6 avril 1923) et les breaks de « Tears » (octobre 1923) : beau timbre, puissance, autorité. Il est un instrumentiste techniquement plus à l’aise que Joe Oliver (solos du King dans les « Mabel’s Dreams »). La batterie (Baby Dodds) est encore sous l’influence du ragtime (« Weather Bird Rag » qui sonne très répété, notamment le break à deux cornets) et le trombone (Honore Dutrey) aussi sobre qu’issu des harmonies (les « Snake Rag » dominés par les passages répétés à deux cornets, et « Jazzin’ Babies Blues » ou « Riverside Blues » - beau solo de Louis Armstrong). Le swing est déjà présent chez Oliver, Armstrong et Johnny Dodds, mais l’improvisation était le dernier de leurs soucis. Des évidences auditives doivent s’imposer d’elles-mêmes lorsqu’on passe du solide « New Orleans Stomp » par King Oliver au « Manda » par Fletcher Henderson gravé un an plus tard (seul le solo de Louis Armstrong est du parfait swing). Avec l’Orchestre Fletcher Henderson on a la preuve que sans la survenue du jazz, rien n’aurait différencié les bons instrumentistes des deux communautés séparées. On a aussi la preuve que Louis Armstrong, musicien complet, savait tout jouer (travail de section de trompette dont il est troisième pupitre qui dans l’ensemble est plus classique que jazz). Charlie Green (tb) est un excellent musicien (solo écrit de « Tell Me Dreamy Eyes »). Le contraste jeu straight versus solo hot est voulu et Louis Armstrong tient son rôle. L’effet est spectaculaire. A l’inverse de la production d’Oliver, celle d’Henderson fait ici l’objet d’une sélection (les faces où Armstrong prend un solo). Pour « How Come You Do Me Like You Do », seule la prise 1 est entière, les rares prises 2 et 3 (de la collection Irakli) sont des extraits regroupés (titre 18, CD 3). Il y a ici les faces de Louis Armstrong avec Ma Rainey (grand « See See Rider »), Virginia Liston, Eva Taylor, Alberta Hunter (alias Josephine Beatty) et Margaret Johnson (d’après l’exemplaire uné de Charles Delaunay : « Changeable Daddy of Mine » où Louis Armstrong se donne au fast fingering qui donnera une fraction de cadence pour « West End Blues ») et bien sûr le « Texas Moaner Blues » de Clarence Williams où Louis Armstrong et Sidney Bechet sont éblouissants (du jazz à maturité le 17 octobre 1924). L’amateur de jazz sérieux a déjà tout. Le néophyte a la chance de trouver là une édition facile d’accès d’une bonne qualité de repiquage. Michel LAPLACE – JAZZ HOT
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Champagne ! Je trinque à l’intégrale Armstrong entreprise par Daniel Nevers. -Pour moi, ce sera un verre d’eau. L’intégrale entamée par Irakli chez Masters of Jazz n’avait pas franchi février 1926 après huit volumes dont la publication s’est étalée sur huit ans. Nous serions morts avant d’en voir la fin.  -Eh bien, en trois livraisons, Nevers atteint déjà novembre 1926 et les Hot Five. -Avec une présentation à la lance à incendie. Un titre oublié sur le premier disque du volume 3 (Sunshine Baby dont l’absence fausse les crédits à partir de la plage 15). Un Muskrat Ramble qui tourne trop vite. Et cette pingrerie qui consiste à mettre trois CD dans des boîtiers du siècle dernier conçus pour en contenir quatre. Combien de mètres de rayonnages prévoyez-vous pour l’intégrale terminée ? A l’âge de la compression, de la dématérialisation, du retour à la pochette cartonnée, de la crise du logement ! -Nouveau riche ! Qui donc publie aujourd’hui les faces historiques de King Oliver de 1923 ? Les débuts d’Armstrong en studio ! Estimons-nous heureux de pourvoir les entendre. On ne rase pas les églises romanes faute de fonds pour les entretenir ! -Moi, je trinque à Archeophone qui vient de publier « Off the Record : The Complete 1923 Jazz Band Recordings » rassemblant en deux disques l’intégrale des enregistrements de Louis Armstrong avec King Oliver avec une qualité de transfert sonore inégalée. Quant aux Hot Five, ne sont-ils pas disponibles dans un formidable coffret de 4 CD Sony pour un prix proche de celui du coffret de 3 CD de Frémeaux ? Sans m’obliger à acquérir toutes ces chanteuses qui encombrent les premières années d’Armstrong. -M’enfin ! C’est la loi de l’intégrale. -L’intégrale Frémeaux n’est même pas intégrale. -Vous en aviez trop, vous n’en avez plus assez ! Frémeaux nous épargne les alternate identiques à la master take et les séances de chanteuses où Louis est inaudible. -Il est pourtant très présent sur Thunderstorm Blues ou If I Lose hélas retranchés d’une séance avec Maggie Jones. Quant à l’immense solo de Mandy, Make Up Your Mind, n’est-il pas capital de nous révéler qu’Armstrong « improvise » à l’identique sur les deux prises ? Une telle intégrale s’adresse au collectionneur. Le propre du collectionneur et de collectionner.-Pisse-vinaigre ! Souhaiteriez-vous que cette intégrale devienne introuvable comme les Masters of Jazz ou qu’elle soit bradée ou mise aux enchères comme les intégrales Classics ? -Laissez donc ce champagne. Il vous faut un remontant. Garçon, deux Vieux système ! Frankie LABERGE et Brankie FERGEROT - JAZZMAN
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"Malgré tous les ouvrages consacrés à ce sujet, on ne sait toujours pas s’il existe une vie après la vie. Heureusement, il existe des certitudes auxquelles on peut se raccrocher. Ainsi, on est certain qu’il existait un Armstrong avant Armstrong. Qu’on ne se méprenne pas : il n’est nullement question ici de (p)réincarnation ou d’homonymie. Plus simplement, Armstrong a enregistré des dizaines et des dizaines de plages publiées sous d’autres noms que le sien (et pour lesquels il n’était parfois même pas crédité). Les deux premiers volumes de cette intégrale en présentent pas moins de 135… Parmi ses principaux employeurs, King Oliver, bien sûr, Fletcher Henderson, Clarence Williams, mais aussi une poignée de chanteuses, dont Ma Rainey et Bessie Smith. A côté de titres qui passionneront surtout les spécialistes, quelques curiosités et surtout de bons, voire de grands morceaux. On pourra ainsi citer, pour le volume 1, "Chimes Blues", "Mabel’s Dream" et "Tears" avec King Oliver, "Shangaï Shuffle" avec Fletcher Henderson, "Texas Moaner Blues" et deux autres titre avec Clarence Williams et Sidney Bechet, ou encore les quatre seuls titres sur lesquels Louis accompagne Ma Rainey. Le volume 2 rassemble deux des trois séances d’enregistrement avec Bessie Smith (soit dix titres, dont une des plus belles versions de "Saint-Louis Blues" jamais enregistrées, suivie d’un superbe "Reckless Blues"), mais aussi "Cake Walking Babies From Home" et "Pickin’ On Your Baby", ainsi que cinq autres titres en compagnie de Bechet avec le Clarence Williams’ Blue Five, ou encore "When You Do What You Do" avec l’orchestre de Fletcher Henderson dans lequel, pour la petite histoire, jouait aussi un certain Coleman Hawkins. Largement de quoi patienter, donc, en attendant la sortie du volume 3 de cette intégrale (avis aux amateurs : profitez donc des soldes pour acquérir un nouveau meuble de rangement…). Abordant l’année 1926, il nous proposera les chefs-d’œuvre enregistrés par le premier Hot Five. Un dernier détail concernant cette collection : Daniel Nevers, dans un des copieux livrets accompagnant ces disques, précise avec quelque coquetterie qu’il s’agira plus d’une "large sélection" que d’une véritable intégrale, quelques titres ayant été omis, pour différentes raisons : qualité technique médiocre, prises indiscernables de celles présentées ou encore enregistrements sur lesquels Armstrong, bien que "probablement présent" est inaudible… Quoi qu’il en soit, cette collection, nous promet son (sérieux) éditeur, proposera "la sélection la plus complète jamais éditée de l’œuvre du géant de la musique américaine du XXème siècle". Une excellente nouvelle, non ?"Patrick Pommier - Jazz Magazine
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« Après une superbe intégrale Django, Daniel Nevers et les éditions Frémeaux se lancent dans une nouvelle aventure, encore plus folle, et tout aussi nécessaire : Louis Armstrong. ... » Guy Chauvier - Jazz Classique
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« C’était au temps où La Nouvelle-Orléans s’apprêtait à esquisser les premiers pas du charleston. Noir et pauvre, Louis Popa Armstrong apprend le cornet dans une maison de correction.... »  Christian Larrède - Les Inrockuptibles
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« Divine surprise pour un heureux événement ! Frémeaux se lance dans la publication de l’intégrale du génie du jazz : Louis Armstrong. Voici une quinzaine d’années, ce même projet avait connu un début d’exécution sous l’étiquette ‘Masters of Jazz’ mais les embûches de la production firent que cette édition complète ne dépassa pas le volume 7 et l’année 1925 ! Tous les amateurs de jazz seront ravis d’apprendre que cette entreprise essentielle revient d’actualité grâce à Frémeaux, surtout connaissant le sérieux et la compétence qu’il apporte à l’élaboration de son catalogue ; On ne s’étonnera pas de constater que le contenu de ce coffret correspond, à quelques variantes anodines près, aux trois premiers volumes Masters of Jazz MJCD 1, 2 et 21 (cf. Bulletins 396, 397, 407).Louis Armstrong n’a pas encore 22 ans lorsqu’il inaugure son œuvre discographique comme membre du King Oliver Creole Jazz Band. Cette série historique, qui occupe le CD1 et plus de la moitié du CD2, a connu de multiples rééditions (en CD Classics, Music Memoria, BBC, Hervin…) chroniqués en leur temps. Inutile donc de revenir en détail sur la musique de ces enregistrements légendaires dans lesquels le jeune Armstrong manifeste déjà des qualités hors du commun. En totale connivence avec son maître, sa partie de cornet s’intègre idéalement à l’ensemble et aussi dans ces fameux breaks à deux voix qui apparaissent dès Weather bird rag.Lors de la séance initiale, Louis Armstrong prend deux chorus en solo dans Chimes blues qui laissent apparaître déjà son admirable maîtrise. Dans Foggie Moore, vers la fin il assure brillamment la direction de la collective ce qui permet d’apprécier la différence de son jeu et de celui de King Oliver. Il utilise un slide whistle (sifflet à coulisse ou jazzoflûte) pour un solo de 16 mesures dans Sobbin’ blues et de 32 mesures dans Buddy’s habits. Dans Tears, il aligne une série de breaks étincelants qui ne laissent aucun doute sur la maturité de son style. Il se trouve très en valeur dans le chorus final de Riverside blues et propose un superbe contre-chant à King Oliver dans Mabel’s dream.Après ces enregistrements, Louis Armstrong quitte Chicago pour New York où il rejoint l’orchestre de Fletcher Henderson. En raison d’un entourage moins familier et moins favorable, les interprétations valent uniquement par les interventions du cornet de Louis, autant de flambées de swing éclairant un environnement musical sautillant et bredouillant. Il éclabousse de sa classe des partenaires encore balbutiants.Dans les quatre dernières plages du CD2, un détachement de l’orchestre Fletcher Henderson accompagne Ma Rainey dont le chant majestueux reçoit une réplique magnifique du cornet. A noter que Charlie Dixon joue du banjo (très présent) et non de la batterie comme indiqué dans la discographie du livret.Le CD3 réunit la production de diverses séances dont celles du Clarence Williams’s Blue Five où Louis retrouve quelques collègues louisianais : le chef au piano, Buddy Christian au banjo et Sidney Bechet d’abord à la clarinette puis au soprano dans Texas Moaner blues où le cornet joue avec une flamme éloquente. Ils accompagnent ensuite la chanteuse Virginia Liston, la partie de clarinette dans Early in the morning et de soprano dans You’ve got the right key bouscule un peu celle de cornet. A quelques plages de là, cette fois avec Buster Bailey au soprano et la chanteuse Eva Taylor, le quintette donne Of all the wrongs you done to me où Louis détaille superbement son discours et Everybody loves my baby où il souffle un chorus final époustouflant qui fera date. En quartette, le groupe accompagne Margaret Johnson dans les deux dernières plages, Changeable daddy of mine met le cornet davantage en valeur.L’arrivée de Lil Armstrong, à la place de Clarence Williams dans le groupe qui accompagnait Eva Taylor, entraîne évidemment un changement de dénomination, il devient Red Onion Jazz Babies pour de nouvelles versions de Everybody loves my baby (plage 8), chanté par Josephine Beatty alias Alberta Hunter, qui sonne de façon nettement moins impressionnante, en raison notamment d’un tempo plus lent, et de Of all the wrongs you’ve done to me (plage 12) également en retrait malgré la belle partie de cornet. L’orchestre reprend aussi Texas moaner blues (plage 11) chanté ici et sans interruption par Josephine Beatty. La production de séances Fletcher Henderson complète le CD3, ce qui nous confronte de nouveau à une musique désuète et sautillante, illuminée çà et là par une intervention fulgurante de Louis Armstrong. En réalité cela illustre parfaitement l’impact de cette extraordinaire personnalité sur un entourage tâtonnant, une influence qui va se communiquer à toute la musique de jazz. La sélection correspond essentiellement à l’importance des solos de cornet : Shanghai shuffle, One of these days, Naughty man (plages 16 et 19) et surtout The meanest king of blues où il intervient le plus copieusement. Il existe trois prises de How come you do me mais le réalisateur a pris l’astucieuse initiative de ne conserver que le passage où Louis se trouve en évidence, nous épargnant ainsi le reste des prises 2 et 3 (plage 18).Surtout ne pas négliger ces premières pierres d’un monument gigantesque ! » André Vasset – Bulletin du Hot Club de France
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"A l’idée des autres chefs-d’œuvre qui vont suivre, on salive. Et on salue bien bas cette entreprise folle et magnifique." Jean-Pierre Jackson – CLASSICA REPERTOIRE. Ce disque à reçu la note R10 de Classica Répertoire.
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« Encore une très intéressante compilation à mettre au crédit de Frémeaux & Associés et dont Gérard Herzhaft est le maître d’œuvre. Il s’agit là d’interprétations plutôt destinées à l’amateur confirmé, au collectionneur, plus que d’une sorte de "best of" qui présenterait des morceaux connus et estampillés. Cela n’empêche pas ces deux CDs de contenir quelques fort belles pièces. Et, dans l’ensemble, peu (voire pas) de déchet… » André FANELLI – JAZZ HOT. A reçu la distinction « Indispensable » Jazz Hot
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« One speaks of the sound of jazz, one might just as well say the sound of Louis Armstrong. But Louis was more than that : he was the sound of humanity and hope.  » Norman GRANZ – Pour Louis Armstrong (1976)
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    JUST GONE
    LOUIS ARMSTRONG
    JOHNSON
    00:02:45
    1923
  • 2
    CANAL STREET BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    LOUIS ARMSTRONG
    00:02:28
    1923
  • 3
    MANDY LEE BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    W MELROSE
    00:02:11
    1923
  • 4
    I M GOING AWAY TO WEAR YOU OFF MY MIND
    LOUIS ARMSTRONG
    SMITH
    00:02:53
    1923
  • 5
    CHIMES BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    JOSEPH JOE KING OLIVER
    00:02:53
    1923
  • 6
    WHEATHER BIRD RAG
    LOUIS ARMSTRONG
    LOUIS ARMSTRONG
    00:02:44
    1923
  • 7
    DIPPER MOUTH BLUES 1
    LOUIS ARMSTRONG
    OLIVER JOSEPH JOE KING
    00:02:31
    1923
  • 8
    FROGGY MOORE
    LOUIS ARMSTRONG
    SPIKE BROS
    00:03:03
    1923
  • 9
    SNAKE RAG 1
    LOUIS ARMSTRONG
    JOSEPH JOE KING OLIVER
    00:03:03
    1923
  • 10
    SNAKE RAG 2
    LOUIS ARMSTRONG
    A J PIRON
    00:03:18
    1923
  • 11
    SWEET LOVING MAN
    LOUIS ARMSTRONG
    LILLIAN HARDIN
    00:02:47
    1923
  • 12
    HIGH SOCIETY RAG
    LOUIS ARMSTRONG
    JOSEPH JOE KING OLIVER
    00:02:56
    1923
  • 13
    SOBBIN BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    BURTON
    00:03:15
    1923
  • 14
    WHERE DID YOU STAY LAST NIGHT
    LOUIS ARMSTRONG
    A J PIRON
    00:02:32
    1923
  • 15
    DIPPER MOUTH BLUES 2
    LOUIS ARMSTRONG
    LOUIS ARMSTRONG
    00:02:15
    1923
  • 16
    JAZZIN BABIES BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    RM JONES
    00:03:05
    1923
  • 17
    MABEL S DREAM 1
    LOUIS ARMSTRONG
    I SMITH
    00:02:51
    1923
  • 18
    MABEL S DREAM 2
    LOUIS ARMSTRONG
    I SMITH
    00:02:50
    1923
  • 19
    THE SOUTHERN STOMPS 1
    LOUIS ARMSTRONG
    JM JONES
    00:02:42
    1923
  • 20
    THE SOUTHERN STOMPS 2
    LOUIS ARMSTRONG
    JM JONES
    00:02:44
    1923
  • 21
    RIVERSIDE BLUES 1
    LOUIS ARMSTRONG
    RM JONES
    00:02:59
    1923
  • 22
    ZULUS BALL
    LOUIS ARMSTRONG
    ROBINSON
    00:02:35
    1923
  • 23
    WORKINGMAN BLUES 1
    LOUIS ARMSTRONG
    LILLIAN HARDIN
    00:02:11
    1923
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    ALLIGATOR HOP
    LOUIS ARMSTRONG
    A J PIRON
    00:02:26
    1923
  • 2
    KROOKED BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    JOHNSON
    00:02:56
    1923
  • 3
    BUDDY S HABITS
    LOUIS ARMSTRONG
    A NELSON
    00:03:02
    1923
  • 4
    TEARS
    LOUIS ARMSTRONG
    LILLIAN HARDIN
    00:03:10
    1923
  • 5
    I AIN T GONNA TELL NOBODY
    LOUIS ARMSTRONG
    RM JONES
    00:03:19
    1923
  • 6
    ROOM RENT BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    I NEWTON
    00:02:50
    1923
  • 7
    RIVERSIDE BLUES 2
    LOUIS ARMSTRONG
    RM JONES
    00:02:52
    1923
  • 8
    SWEET BABY DOLL
    LOUIS ARMSTRONG
    W LE ROY
    00:02:52
    1923
  • 9
    WORKING MAN BLUES 2
    LOUIS ARMSTRONG
    JOSEPH JOE KING OLIVER
    00:02:57
    1923
  • 10
    MABEL S DREAM 3
    LOUIS ARMSTRONG
    I SMITH
    00:02:52
    1923
  • 11
    CHATANOOGA STOMP
    LOUIS ARMSTRONG
    A PICOU
    00:02:59
    1923
  • 12
    LONDON CAFE BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    F MORTON
    00:02:45
    1923
  • 13
    CAMP MEETING BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    JOSEPH JOE KING OLIVER
    00:02:59
    1923
  • 14
    NEW ORLEANS STOMP
    LOUIS ARMSTRONG
    A PICOU
    00:02:57
    1923
  • 15
    MANDA
    LOUIS ARMSTRONG
    N SISSLE
    00:03:13
    1924
  • 16
    GO LONG MULE
    LOUIS ARMSTRONG
    R KING
    00:03:07
    1924
  • 17
    TELL ME DREAMY EYES
    LOUIS ARMSTRONG
    GORDON
    00:03:04
    1924
  • 18
    MY ROSE MARIE
    LOUIS ARMSTRONG
    R KING
    00:02:46
    1924
  • 19
    SHANGAI SHUFFLE 1
    LOUIS ARMSTRONG
    L L CONLEY
    00:03:13
    1924
  • 20
    SEE SEE RIDER BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    L ARANT
    00:03:12
    1924
  • 21
    JELLY BEAN BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    L ARANT
    00:03:09
    1924
  • 22
    COUNTIN THE BLUES 1
    LOUIS ARMSTRONG
    GERTRUDE MA RAINEY
    00:03:10
    1924
  • 23
    COUNTIN THE BLUES 2
    LOUIS ARMSTRONG
    GERTRUDE MA RAINEY
    00:03:07
    1924
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    TEXAS MOANER BLUES 1
    LOUIS ARMSTRONG
    F BARNES
    00:03:16
    1924
  • 2
    EARLY IN THE MORNING
    LOUIS ARMSTRONG
    W B OVERSTREET
    00:03:00
    1924
  • 3
    YOU VE GOT THE RIGHT KEY BUT THE WRONG KEYHOLE
    LOUIS ARMSTRONG
    E GREEN
    00:03:25
    1924
  • 4
    WORDS
    LOUIS ARMSTRONG
    SPENCER
    00:03:01
    1924
  • 5
    COPENHAGEN
    LOUIS ARMSTRONG
    W MELROSE
    00:02:58
    1924
  • 6
    OF ALL THE WRONGS YOU DONE TO ME 1
    LOUIS ARMSTRONG
    L PAYTON
    00:02:54
    1924
  • 7
    EVERYBODY LOVES MY BABY 1
    LOUIS ARMSTRONG
    J PALMER
    00:02:36
    1924
  • 8
    EVERYBODY LOVES MY BABY 2
    LOUIS ARMSTRONG
    J PALMER
    00:02:41
    1924
  • 9
    SHANGAI SHUFFLE 2
    LOUIS ARMSTRONG
    L L CONLEY
    00:02:48
    1924
  • 10
    NAUGHTY MAN
    LOUIS ARMSTRONG
    CHARLIE DIXON
    00:03:16
    1924
  • 11
    TEXAS MOANER BLUES 2
    LOUIS ARMSTRONG
    F BARNES
    00:02:56
    1924
  • 12
    OF ALL THE WRONGS YOU VE DONE TO ME 2
    LOUIS ARMSTRONG
    L PAYTON
    00:02:42
    1924
  • 13
    ONE OF THESE DAYS
    LOUIS ARMSTRONG
    D A HOFMAN
    00:02:49
    1924
  • 14
    MY DREAM MAN
    LOUIS ARMSTRONG
    F DALE
    00:03:01
    1924
  • 15
    THE MEANEST KIND OF BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    I KATZMAN
    00:03:04
    1924
  • 16
    NAUGHTY MAN 1
    LOUIS ARMSTRONG
    CHARLIE DIXON
    00:02:57
    1924
  • 17
    HOW COME YOU DO ME LIKE YOU DO 1
    LOUIS ARMSTRONG
    R BERGERE
    00:03:08
    1924
  • 18
    HOW COME YOU DO ME LIKE YOU DO 2
    LOUIS ARMSTRONG
    R BERGERE
    00:02:51
    1924
  • 19
    NAUGHTY MAN 2
    LOUIS ARMSTRONG
    CHARLIE DIXON
    00:02:41
    1924
  • 20
    PAPA MAMA S ALL ALONE BLUES
    LOUIS ARMSTRONG
    W HIGGINS
    00:02:36
    1924
  • 21
    CHANGEABLE DADDY OF MINE
    LOUIS ARMSTRONG
    B SHAFER
    00:02:41
    1924
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